lundi 27 octobre 2014

Dans une ancienne base aérienne de Lettonie



DES KILOMETRES de grillages agrémentés de barbelés, quelques rares vigiles, dont un logé dans la tour de contrôle qui vous envoie vers un autre, à l'autre bout de l'aérodrome. Discussion avec le moustachu en question à travers les barreaux d'un portail coulissant. Une bonne raison de frapper là. Le mécanisme s'enclenche. Le quinquagénaire qui l'a activé de l'intérieur n'est finalement pas mécontent d'avoir de la visite.

Les journées doivent être longues dans cette ancienne base aérienne soviétique de Tukums, dont l'existence remonte aux années 1930. Rebaptisée aéroport de Jurmala et dotée d'un terminal moderne légèrement démesuré, l'installation n'est guère fréquentée.


L'"aéroport" reçoit quelques jets privés par semaine, parfois moins, dit le placide vigile.
Rase campagne avec pour seuls voisins visibles quelques fermes isolées et une caserne désaffectée.
On imagine l'activité hivernale.


Ce jour-là, aucun vol ne semble attendu. Le parking et les hangars de service sont déserts. Sur le tarmac, le vent souffle plus qu'ailleurs. A l'horizon, des forêts noirâtres tapies sous le ciel de Zemgale.
Garés près de la piste d'atterrissage longue de 2500 mètres, trois coucous, dont un Yak-40 en piètre état apparent.









Un peu plus loin, deux autres appareils dont je n'ai pas retenu les noms (tout renseignement bienvenu via l'espace réservé aux commentaires).

UN PETIT...






... ET UN GRAND...


 




A l'une des extrémités de la piste d'atterrissage, derrière de lourdes portes jaune vif, d'autres appareils dorment à l'ombre. D'anciens avions militaires ayant volé pour le compte du Pacte de Varsovie ou ses alliés. Autant de pièces en attente, nous dit-on, de l'ouverture probable d'un musée.