© Antoine Jacob
LE CRAQUEMENT étouffé des aiguilles de pin sous la semelle se mêle au clapot des vaguelettes. La mer est maintenant à un jet de pierre. Entre sous-bois et eaux sombres de la Baltique, une plage étroite de galets. Décor austère à souhait en cette journée de grisaille. Dans le champ visuel, soudain, une silhouette se faufile entre des troncs. L’individu, petit sac au dos, s’éloigne sans demander son reste. C’est apparemment le même homme entraperçu un peu plus tôt dans la matinée, pédalant sur le sentier en terre. Avec son parka aux couleurs fluo, il n’a pas l’air d’un habitant de l’île. Sans doute un touriste égaré. A moins qu’il ne s’agisse d’un de ces admirateurs inconditionnels d’Ingmar Bergman. La propriété où habitait le maître avant sa mort en 2007 commence de l’autre côté du muret en pierres qui coupe la plage à angle droit. Mais comment cet inconnu aurait-il pu le savoir ? Rien n’annonce au promeneur qu’on approche du Saint des Saints, le fief du cinéaste qui, de son vivant, redoutait les curieux comme la peste. Un fil de fer barbelé court au-dessus du muret, protection dérisoire.
Le vent s’est calmé, le plafond de nuages s’étire vers l’Est,
vers la Courlande si proche. Avec un peu de chance, il ne pleuvra plus de
l’après-midi sur l’île de Fårö, au nord de Gotland. Le moment est venu
d’aller rendre visite aux occupants de Hammars, la résidence de
Bergman, qu’il avait fait construire au bord de l’eau, en 1967. Car la maison,
si elle reste fermée au public, est désormais accessible à des artistes,
suédois ou étrangers. Nul besoin de travailler dans le cinéma ou le théâtre, ni
même d’être un inconditionnel de l’œuvre de Bergman, pour postuler à une place.
Anniken Amundsen, la Norvégienne qui ouvre la porte ce
jour-là, crée des œuvres d’art, précises et menues, à l’aide de filets de
pêche. Elle, son compagnon Dag et leurs deux jeunes enfants, plus blonds encore
que Bibi Andersson, sont les premiers à résider à Hammars sur une longue
période (trois mois). La journée, ils passent autant de temps qu’ils veulent
dans ce qui fut le refuge permanent de Bergman à partir de 2003, là où il avait
choisi d’attendre la mort, avec souvenirs, films et musique. Le soir, les
pensionnaires du moment émigrent vers une maison en chaux blanche traditionnelle,
tapie non loin de là parmi les pins, pour y passer la nuit.
Hors de question de désacraliser la chambre à coucher de l’ancien
propriétaire des lieux, plongée dans la pénombre. Le grand lit est recouvert
d’une étoffe blanche ajourée aux allures de linceul. Sur la table de nuit en
bois, blanche elle aussi, on distingue des mots, une forêt de mots en suédois
griffonnés par Bergman. On l’imagine assis sur le bord du lit, crayon en main,
donnant libre cours à son imagination, à la lumière de la lampe de chevet. Tout
n’est pas lisible – à la fin de sa vie, il avait perdu de sa lucidité. Ici, on
décrypte un prénom, Ingrid, celui de sa dernière épouse, avec laquelle il vécut
un quart de siècle, jusqu’à sa mort en 1995. Là, on lit DRÖM, rêve, MARDRÖM,
cauchemar. Parmi quelques croquis, une sorte d’écureuil sorti tout droit d’un
dessin animé de Walt Disney.
« Les premiers jours après notre arrivée à Hammars,
nous étions très intimidés par l’atmosphère de la maison et l’aura de son
ancien occupant, susurre Anniken. Puis nous nous sommes habitués. Mais nous
éprouvons toujours un grand respect pour l’endroit ». Comment faire
autrement lorsque, dans la petite salle de musique, on a la chance de pouvoir
passer des heures à écouter La Flûte
enchantée et d’autres 33 tours dans le fauteuil en cuir du maître, sous la
lampe ayant servi au tournage de Scènes
de la vie conjugale (Scener ur ett äktenskap)?
Appuyé contre un mur en frisette, une récompense décernée en 2006 -- for outstanding contribution to the world of
theatre -- par la Fondation internationale Stanislavsky de Moscou.
Au bout de la grande pièce qui sert de bibliothèque, c’est
un autre moustachu qui fixe le visiteur. Figure tutélaire, August Strindberg
veille sur des milliers de volumes accaparant tous les murs. De cette pièce
jusqu’à la « salle de méditation », à l’autre extrémité de la maison
sans étage, les pièces s’alignent en enfilade sur 56 mètres, de part et d’autre
d’une vaste salle de séjour au mobilier scandinave confortable mais sans
prétention, flanquée d’une gigantesque cheminée. Pour Anniken et sa famille, le
logis est un peu grand. Impossible de s’entendre d’un bout à l’autre.
« Mais on ne va pas crier, pas ici… », sourit l’artiste.
Ou si cela arrive, c’est bien involontaire. « Tout à
l’heure, souffle Anniken, j’ai vraiment eu peur en levant la tête de ma table
de travail : juste en face de moi, il y avait un homme, qui me
scrutait de l’autre côté de la vitre ! » De quoi pousser un cri d’orfraie,
d’autant que la nature avoisinante possède un je-ne-sais-quoi d’inquiétant.
Sans doute sont-ce les réminiscences de films de Bergman qui jouent un sale
tour. Les animaux tués par un sadique dans Une
passion (En passion) tourné à Fårö,
ou encore la vision de la mort, personnifiée dans Le septième sceau (Det sjunde inseglet).
« L’inconnu voulait me parler, reprend la Norvégienne.
Il m’a raconté toute une histoire. Comme quoi il vient ici depuis des années en
provenance d’Allemagne, son pays, qu’il connaît tous les films de Bergman par
cœur, que peu après sa mort, il avait à nouveau fait le déplacement pour se
recueillir sur sa tombe, puis qu’il avait rencontré un de ses enfants, Linn
Ullmann, ici-même dans cette maison. Un type très étrange… » Ne portait-il pas une parka fluo, par hasard ?
« Oui, avec des petites lunettes et un sac à dos ».
On comprend mieux
pourquoi le maître appréciait que les habitants de l’île le protègent des
curieux. Aux personnes qui demandaient où se trouvait sa maison, ils
répondaient par le silence, lorsqu’ils ne les envoyaient pas dans la direction
opposée… L’intéressé l’avait souligné dans un entretien accordé à un chanteur
folk natif de Gotland, Tobias Fröberg : « Je ne suis pas antisocial
vis-à-vis des îliens. Nous éprouvons un respect mutuel. J’aime beaucoup
leur mentalité, leur détermination à rester accrochés à Fårö, malgré les
difficultés. S’ils s’en sortent sans assistance, c’est parce qu’ils ont les
gênes adéquates. »
A l’entendre, Bergman n’était pas loin de partager ce
patrimoine génétique. Lorsqu’il mit la première fois le pied sur cette petite
île, en avril 1960, à l’âge de 41 ans, il ressentit comme une révélation.
« Voici ton paysage, il correspond à l’image que tout au fond de toi tu te
fais des formes, des proportions, des couleurs, des horizons, des bruits, des
silences, de la lumière et des reflets », écrivit-il plus tard dans son
récit autobiographique, Laterna Magica.
Pourtant, déjà auréolé de premiers succès à l’étranger dont un
Ours d’or à Berlin pour Les fraises
sauvages (Smultronstället), Bergman
n’avait aucun a priori positif en montant sur le bac qui reliait – et relie encore
– Gotland à Fårö. Il rêvait de tournage sur les îles Orcades, au nord de l’Écosse, pour son long-métrage à venir, A
travers le miroir (Såsom i
en spegel). Les studios de cinéma suédois SF estimaient l’idée trop
coûteuse et le prièrent de trouver un décor plus proche de Stockholm. Le
réalisateur se résolut à faire un tour à Fårö pour la forme, sans abandonner
ses envies d’Écosse.
La nature âpre et sauvage de l’île suédoise l’envoûta de
suite. Il lui suffit d’une première virée vers la pointe Sud en compagnie de
son chef-opérateur Sven Nykvist pour penser : c’est là que je veux
habiter. « Je n’avais jamais ressenti cela auparavant. C’était magique ».
Quatre ans plus tard, à l’occasion du tournage de Persona sur la même île, il décida de s’y installer une partie du
temps. C’est ainsi qu’il fit construire Hammars, malgré les objections
d’un architecte pointilleux travaillant à l’administration locale.
* * *
LE CIMETIÈRE s’étend au pied de l’église en chaux blanche. Son
clocher ne se voit pas de tous les coins de l’île, qui est plus étendue qu’elle
n’y paraît (un cinquième du lac Léman environ). Il faut pousser une grille en fer forgé qui couine, contourner sur
sa gauche l’édifice du XIVème siècle et remonter une allée en gravier
jusqu’au fond à gauche. Le coin est herbu, à l’exception d’un passage en dur
menant à une simple pierre tombale bombée. Deux noms gravés l’un au-dessus de
l’autre :
Un couple de touristes approche. « Ingrid Bergman était
mariée avec lui ? », demande la femme en suédois. « Tu veux dire
l’actrice ? On dirait... Moi non plus, je ne savais pas », répond
l’homme, le sourcil haut. En ce jour de semaine estivale, les visiteurs plus ou
moins bien informés sur la vie du cinéaste – non, ce n’est pas l’actrice de Casablanca qui repose là, mais sa 5ème et dernière épouse, née Ingrid Karlebo – défilent au rythme de l’arrivée des
bacs, le Nina et le Bodilla, qui font la navette
avec Gotland. Le cimetière, à quelques kilomètres du quai, est la première étape
obligatoire pour les vacanciers à la foulée paresseuse. Une attraction comme
une autre pour bon nombre d’entre eux.
Sur un panneau en bois fiché en bordure du parking, une
feuille en papier plastifiée présente les films à l’affiche dans le petit cinéma
local, le Roy. La programmation est erratique et chaque film n’est projeté
qu’une fois. Cet été-là, deux œuvres suédoises et quatre hollywoodiennes divertiront les amateurs
de comédies et de polars. A côté, un prospectus bleu pâle prévient du départ de
deux « Safari Bergman », à douze jours d’intervalle…
Le bus part de l’ancienne école de Fårö. A son bord, une guide
bénévole raconte les liens particuliers qui unissaient le plus réputé des
habitants de l’île aux quelque 450 autres personnes qui y résident à l’année.
Sur une route parfois cahotante, les passagers sont conduits jusqu’aux lieux de
tournage des quatre films réalisés ici par le Suédois. Grâce à un écran de
télévision installé au-dessus du pare-brise, on compare les décors naturels
tels qu’il les avait filmés avec les originaux, qui défilent de part et d’autre
du bus. Le passé, le présent. Halte obligée sur la plage de La Honte (Skammen), d’où Jan et Eva fuient la guerre et les cadavres qui les
entourent. Sentinelles de calcaire aux formes suggestives, les raukar continuent à camper d’inquiétants
personnages.
Plus tard, Jannike Åhlund, la directrice de la fondation qui
organise le « safari », admet que ce terme n’est pas vraiment
bergmanien. « Nous avons un peu forcé le trait, c’est vrai, mais c’est pour
attirer des gens qui, sinon, n’auraient pas songé entreprendre ce petit
périple sur les traces de Bergman », plaide-t-elle sur la terrasse
herbeuse d’un des rares cafés-restaurants de l’île. Loin d’elle l’idée de
commercialiser l’image de la célébrité locale. Mais maintenir vivant cet héritage,
« cela coûte de l’argent… » Et il en manque pour atteindre cet
objectif.
Car l’État suédois, lui, ne s’est guère montré coopératif.
Après la mort du metteur en scène, le 30 juillet 2007, le gouvernement dirigé
par le conservateur Fredrik Reinfeldt fit savoir qu’il ne comptait pas
débourser la moindre couronne pour aider la fondation Centre Bergman Fårö dans
son projet. Selon lui, il avait déjà assez fait en cofinançant l’entretien et
la numérisation des archives du cinéaste. Des caisses par dizaines, où le
réalisateur de Persona avait entassé
méticuleusement tous ses écrits, dessins, factures… Une mine de renseignements
désormais conservée, et ouverte aux chercheurs, dans les sous-sols de
l’Institut suédois du film, à Stockholm.
En ce début d’été 2011, les finances de la fondation sont au
plus bas. Les fonds européens escomptés ne sont pas arrivés, pour cause
d’absence de cofinancement local. Or cet argent devait servir à transformer
l’ancienne école de Fårö – un don de la commune – en un Centre Bergman, avec
expositions, cinéma, bibliothèque, café… Si un cabinet d’architectes de
Stockholm (Tham & Videgård) a remporté l’appel d’offre, les travaux, qui
devaient commencer cette année, sont reportés à des jours meilleurs.
La situation devient inquiétante, regrette Jannike Åhlund,
l’ex-directrice du festival du film de Göteborg. En l’absence de nouvelles
subventions, l'édition 2011 de la Semaine Bergman pourrait fort bien être la dernière. Organisé par la fondation depuis
2004, ce rendez-vous attire des personnalités du cinéma et du théâtre, le temps
de rencontres, de projections et de concerts. La Semaine Bergman a déjà vu
défiler Ariane Mnouchkine, Wim Wenders, Kenneth Branagh, Andrej Zvjagintsev, István Szabó, etc. En 2006,
un an avant sa mort, « Bergman avait participé à une bonne partie du programme, en vieil homme
sentimental qu’il était devenu », se souvient sa directrice.
* * *
L’ÉDIFICE en cours de construction pour perpétuer l’héritage
artistique d’un des plus grands cinéastes et hommes de théâtre européens
demeure donc fragile. Il a toutefois gagné en solidité depuis qu’a été réglé le
sort de Hammars, et des quatre autres propriétés de Bergman sur l’île. L’affaire
était pourtant mal partie. Très vite après sa disparition, à l’âge de 89
ans, le gouvernement avait annoncé qu’il ne rachèterait pas les propriétés. Il
fallut chercher ailleurs. Dans son testament, rédigé en 1995, le
défunt avait prévu, pour éviter toute querelle familiale, que ses maisons
et leurs contenus seraient vendus et l’argent récolté réparti entre ses huit
enfants. Y aurait-il une bonne âme pour tout racheter d’un bloc et financer des
activités artistiques à Hammars, comme Bergman l’avait souhaité de son vivant,
dans une lettre écrite dès 1973 ?
Une petite annonce fut publiée dans le magazine américain Variety afin de débusquer un riche
acheteur à Hollywood. Mais l’île suédoise est éloignée, peu facile d’accès et…
rude d’aspect. Les hivers y sont longs. Il fallait s’appeler Bergman pour s’y sentir dans son élément.
Un ancien premier ministre suédois, le social-démocrate Ingvar Carlsson, joua
les intermédiaires. « Après le refus d’une riche famille suédoise
domiciliée à l’étranger, j’étais devenu très pessimiste », raconte ce
septuagénaire, croisé sur Fårö.
La surprise fut totale lorsqu’à l’été 2009, on apprit qu’un
Norvégien ayant fait fortune dans les nouvelles technologies, Hans Gude Gudesen,
avait discrètement acquis toutes ses propriétés, vendues aux enchères par
l’intermédiaire de Christie’s, à Londres. Montant estimé : 40 millions de
couronnes suédoises (3,9 millions d'euros). Ce grand admirateur de Bergman
avait aussi racheté presque tous ses meubles et effets personnels.
Pour Kerstin Kalström, la solution qui a prévalu
« a tout d’une saga ». Comme la plupart des autres personnes habitant
sur Fårö à l’année, « j’avais peur qu’une célébrité étrangère ne rafle la
mise pour venir quelques mois l’été, sans montrer aucun intérêt pour l’île ni
pour l’œuvre de Bergman », raconte cette retraitée en servant du café dans sa ferme entourée de champs pour
moutons.
Kerstin Kalström a fait connaissance avec Bergman en 1979,
lorsqu’il tournait son second documentaire sur les habitants de Fårö, qui
appréciaient leur hôte célèbre, à défaut de toujours le comprendre. Son mari,
Birger, avait appris à Max von Sydow à pêcher pour le tournage d’Une passion (1969). Plus tard, il aida à
la rénovation de l’étable que Bergman transforma en cinéma privé, dans le
hameau de Dämba. Il le croisait parfois, au volant de sa voiture, lorsqu’il
allait visionner ses deux films quotidiens, en milieu d’après-midi et le soir.
"Vois le film - si tu oses!" |
Le réalisateur affectionnait en particulier les vieux films
noir et blanc, qu’il puisait dans une vaste collection qu’il s’était fait
livrer de Stockholm. Son préféré, le premier chef-d’œuvre du film muet suédois,
Ingeborg Holm, de Victor Sjöström
(1913). C’est là, dans cette petite salle de projection dotée de 15
fauteuils, qu’il invita des habitants de l’île et d’autres personnes ayant
travaillé au tournage de Scènes de la vie
conjugale à sa « première mondiale ». A l’étage, on trouve encore
une table de montage, sur laquelle œuvra Andreï Tarkovski pour donner
naissance au Sacrifice, qu’il avait
tourné sur Fårö.
Le fait que ce patrimoine suédois soit racheté par un
Norvégien a fait tiquer certains sur l’île. « C’est sûr que nous avons dû
ravaler un peu de notre orgueil, dit Kerstin Kalström, mais c’était sans doute
le prix à payer… » L’ensemble de maisons acquises par le Norvégien fut
transmis à la fondation Propriétés Bergman, chargée de maintenir une vie
artistique en ces lieux. C’est cette structure qui s’occupe de sélectionner les artistes qui
se succèdent à Hammars.
Née en 1966, l’écrivaine Linn Ullmann, la fille que
le cinéaste eut avec l’une de ses actrices fétiches – la Norvégienne Liv
Ullmann, séduite lors du tournage de Persona
–, déploya beaucoup d’énergie pour mettre le projet sur les rails. D’Oslo, où
elle se consacre à nouveau à l’écriture, elle répond
à nos questions par courrier électronique. « Les maisons de Fårö ont
toujours été associées au travail et à la création artistique, je voulais que
cela continue ainsi. » C'est chose faite.
[MISE A JOUR: Depuis la parution de cet article (alors traduit en letton par Gita Grīnberga) dans Rigas Laiks, l'héritage d'Ingmar Bergman sur son île est mieux assuré. Le Centre Bergman a vu jour dans l'ancienne école de Fårö. Il est équipé notamment d'une salle de cinéma. La fondation qui gère le Centre, désormais présidée par Jannike Åhlund, est financée de manière plus stable. La Semaine Bergman a survécu, sa prochaine édition aura lieu du 25 au 1er juillet 2018. Hammars, la maison où habitait le cinéaste et metteur en scène, est toujours accessible à celles et ceux qui en font la demande.
[Enfin, pour les passionnés de Bergman, du cinéma et du théâtre suédois, je propose l'entretien que j'avais réalisé avec le comédien Erland Josephson, vieux complice d'Ingmar, pour un article paru dans Le Monde. Entretien que j'ai posté sur ce blog dans sa version intégrale.
[Toutes les photos: © Antoine Jacob]
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