
Je tique un peu. Ses récits d'alpiniste ne m'ont jamais tenté... Je ne sais pas ce que vaut Premier de cordée, mais cette découverte lapone s'avale comme un bouillon de perdrix des neiges. Grands espaces. Vol de troupeaux, haines recuites entre clans, veillées embrumées. Norvégiens aveuglés par leur besoin de mettre ces hères sur le droit chemin de la "civilisation". Pas tous les Norvégiens, le livre évite le manichéisme. Malgré quelques piques -- les Sames sont "soupçonneux et versatiles" --, notre reporter-écrivain voue une certaine admiration à ce peuple. On est loin de Tintin au Congo. Bonne nouvelle: Le rapt a une suite, La dernière migration.
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