Bigre. Voilà qui plaira à ces Finlandais toujours prompts à se moquer des policiers suédois, qu'ils considèrent comme les moins sérieux et les moins machos de la planète (à chacun son Belge).
Grande sera leur déception lorsqu'ils apprendront que le policier n'en était pas un et que son moment de folie n'était en fait qu'un happening organisé par la Malmö Konsthall dans le cadre d'un projet artistique inspiré d'un polar.
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La Malmö Konsthall avait donc invité 15 artistes, en juillet, à se plonger dans le roman-purée pour le réinterpréter à leur manière en divers emplacements de la ville jouant un rôle dans le
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Le rôle des médias - sans parler de celui des policiers - est parfois discutable, je vous l'accorde. Quoi qu'il en soit, grâce à Youtube, la vidéo du policier qui danse a fait le tour du monde. A tel point que la direction de la police de la région de Malmö s'est fendue d'un communiqué pour préciser ne rien à voir avec cette histoire. "Le policier danseur est de l'art", clame-t-elle.
Dommage. Imaginons qu'elle nous ait dit: "Le policier danseur est un vrai policier". Avouez que cela aurait eu plus d'allure. Voilà qui aurait pu aussi contribuer à redonner au snut (le flic en argot de là-bas) un peu de la sympathie dont il jouissait avant que la société suédoise ne se dérègle, avant que le crime ne se banalise, avant que... Mais tout ça, c'est la faute aux auteurs de polars!
N.B.: le 29 septembre à Paris, Maj Sjöwall participera à une soirée consacrée au personnage Martin Beck à l'Institut suédois.
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